NAZCA

1er jour à Nazca

Nous décidons de partir dès le lendemain pour Nazca, à 400 km au sud de Lima. Nazca est célèbre pour les dessins gigantesques d’animaux et les grandes figures géométriques qui ont été dessinés par une civilisation disparue il y a plus de 1000 ans.

Nous prenons donc un taxi qui nous emmène jusqu’à la gare routière. Le chauffeur est très sympa et on se met à parler football et coupe du monde. Lui il est pour l’équipe d’Argentine. Je ne suis pas très fan de foot, mais il faut reconnaître que c’est un sujet de conversation qui intéresse toutes les nationalités rencontrées au cours du périple !

Une fois arrivés au terminal, nous stressons un peu quand au destin de nos sacs à dos ; en fait nous sommes mauvais en espagnol et nous ne comprenons rien aux explications… Rahhh, pourquoi j’ai fait allemand si longtemps et pas espagnol ???

Bon bref. Comme on ne connaît pas encore l’état des bus péruviens, on a pris le plus cher. Le but sera d’en prendre de moins en moins chers jusqu’à ce qu’on trouve le confort qui nous convienne ! En tout cas, on ne s’est pas fait voler : notre bus est top classe !

Le trajet se passe tout seul et nous traversons des paysages qui me font penser au désert marocain.
Une fois à Nazca, le contraste avec Lima est évident : la ville est calme et très accueillante !
Au cours de notre première balade, nous nous posons devant une école et nous sympathisons avec les enfants qui en sortent. Les gosses péruviens sont super cools : ils sont très curieux de nous voir là et ne sont pas timides. Et nous entendre parler espagnol les fait bien marrer…

On va se coucher pas trop tard, car le lendemain on se lève tôt : on va louer un avion pour survoler les fameuses lignes ! Pas de chance, les mecs de la réception regardent la télé avec un volume de malade. Je ne sais pas ce que c’est comme émission, mais à moitié endormi j’ai l’impression d’entendre des trompettes et des pétards…

2e jour

6h30, le réveil sonne.
Merde, on se réveille encore plus tôt que quand on va bosser ! On arrive au rendez-vous à 7h30… personne ! En fait on est pas encore habitué, mais avec les péruviens il ne faut pas trop s’étonner lorsqu’ils sont en retard…
Nous arrivons en 4x4 à l’aéroport et on nous fait patienter en nous mettant dans un petite pièce avec un documentaire sur les lignes. Bien sûr rien ne marche… Mais heureusement Nimbus est électronicien et quelques coups bien placés sur la prise finissent par tout réparer !

Nos (petits) avions finissent par arriver. Nimbus prend le premier et je pars 15min après. On est séparé, mais l’avantage c’est qu’on est à la meilleure place à coté du pilote ! Les photos décriront mieux le reste du vol !

Une fois notre vol terminé nous rentrons à l’hôtel pour bouffer. Là le jus d’orange m’a l’air suspect. Mais j’ai jamais moyen de le balancer dans les plantes : y’a toujours un gars qui passe à coté ou qui m’adresse la parole ! Nimbus, lui, boit le sien. Sera-t-il malade ? Suspense…

Nous partons ensuite pour un cimetière, situé en plein désert. Sous la chaleur torride, avec une petite pensée pour nos amis qui se les gèlent à Paris, nous passons de tombe en tombe. Les momies sont impressionnantes, et y’en a une qui ressemble à Bob Marley ! Ce qui est amusant, c’est qu’en dehors du parcours balisé par des petits cailloux, il y a des tas de bouts d’os et de vêtements. Pendant un moment, j’hésite à ramasser un bout de coton, mais je renonce : outre le fait que la douane ne serait pas très contente de me voir partir avec ça, c’est vraiment trop glauque !

Après le cimetière nous allons voir des orpailleurs (qui travaillent au mercure !!), puis nous allons voir le petit musée de la ville. Très sympa, sauf qu’on trouve que toutes les poteries se ressemblent.

En sortant nous entendons de la musique ! Curieux nous allons voir et nous tombons dans une sorte de fête scolaire, où chaque classe fait un concours de danse. Super sympa ! Nous ne retrouvons pas nos « amis » de la veille mais nous sympathisons avec d’autres gosses, toujours aussi sympas. Une petite fille essaie même de nous caser avec son institutrice, qui ne sait plus ou se mettre . En tout cas on se rend vite compte qu’à cet age les filles sont plus débrouillardes que les garçons. D’ailleurs elles n’hésitent pas à les taper…
Mais bon, on doit partir, car il est déjà l’heure de prendre notre bus de nuit pour Arequipa. Il arrivera plusieurs heures en retard…